Réhabilitation des anciens abattoirs de Casablanca : quand patrimoine et transition écologique se rencontrent

La transition écologique et l’aménagement durable des territoires sont devenues des enjeux majeurs de la planification urbaine. C’est dans ce contexte que la Saison 3 du concours Ergapolis s’est déroulée au Maroc, avec pour mission de trouver des solutions innovantes pour la réhabilitation des anciens abattoirs de Casablanca. Les six équipes concurrentes, composées d’étudiants français et marocains, ont rivalisé d’intelligence pour imaginer un projet à la fois respectueux de l’environnement et préservant le patrimoine architectural de la ville.

Les résultats des travaux des équipes ont été salués par le ministre de l’Habitat, Monsieur Nabil Nenabdallah, et le Maire de Casablanca, Mohamed Sajid, qui ont été bluffés par la qualité des idées proposées. En effet, les équipes ont su collaborer en mélangeant les cultures nord-sud pour créer un parc culturel, ouvert aux habitants du quartier, et accueillant un restaurant, des bureaux, et des activités culturelles et sportives. Ce projet met l’accent sur l’importance de la collaboration interculturelle et la promotion du patrimoine local.

Le projet retenu a été salué pour ses qualités écologiques, avec la création de jardins potagers et d’espaces verts. Les équipes ont également mis l’accent sur la préservation des bâtiments historiques, qui ont été transformés en espaces culturels et de coworking. Enfin, le projet a été pensé dans une optique de développement économique, avec la création d’emplois locaux, la promotion de l’artisanat et la mise en place d’une filière de recyclage des déchets organiques.

Ce concours illustre parfaitement les enjeux de l’aménagement durable des territoires, en mêlant transition écologique et préservation du patrimoine. Les équipes ont su répondre aux besoins de la ville en proposant des solutions innovantes et écologiques, tout en respectant l’histoire et la culture locale. Le projet lauréat a permis de constituer un cahier des charges pour la réhabilitation des anciens abattoirs, qui seront ainsi transformés en un lieu de vie et d’échanges pour la population locale.